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Les Invisibles

Dans un voyage entre science, art, culture et société, l’exposition Les Invisibles explore le moment de transition entre le visible et l’invisible, au travers d’installations artistiques, d’expérimentations, d’animations, de séminaires et d’événements festifs…

* Prolongation de l’expo *

DU 12 NOVEMBRE 2013 AU 26 JUILLET 2014
Du mardi au samedi, de 14h à 17h.

L’invisible et le visible sont des sujets très vastes tant au niveau scientifique qu’au niveau sociologique. Le passage du visible à l’invisible, ce point de bascule entre ce que l’on devine et ce qu’on arrive à percevoir, révéler ou mesurer, cristallise souvent les peurs et la fascination que l’on peut avoir pour les sciences et leurs impacts sur la société.

L’invisible est une terra incognita : on cherche à l’atteindre et à le comprendre. L’exposition Les Invisibles explore les différentes aspects de cette terre inconnue : un voyage entre science, art, culture et société... Ces différents volets nous permettent de mieux comprendre ce monde qui échappe à nos sens et de s’interroger sur le rapport que nous entretenons avec lui.

* SCIENCES : DE LA REVELATION DE L’INVISIBLE A LA DISPARITION DU VISIBLE

Ondes, atomes, web, mécanismes d’invisibilité et d’indétectabilité... : découvrez ces phénomènes à l’aide d’outils et d’expériences issus de la science et de la technologie.
L’invisible se cache dans des objets plus ou moins familiers : un portable qui devient indétectable dans un micro-ondes, une chambre à brouillard qui révèle les ondes, des billes invisibles dans l’eau, ou encore des lunettes 3D dévoilant une image invisible...

* REPRESENTATION ARTISTIQUE DE L’INVISIBLE

Artistes et chercheurs ont répondu a un appel d’offre et travaillé ensemble pour nous proposer une vision nouvelle de ces mystérieux invisibles. Des artistes inspirés par le visible et l’invisible, exposent ainsi leurs œuvres d’art, à la fois scientifiquement pertinentes et livrant une interprétation artistique de ces thèmes.


Six artistes, six déclinaisons du rapport au visible, six invitations à explorer l’invisible.

* Nicolas D’Olce nous invite à une plongée dans l’infiniment petit, avec son triptyque Rupture qui parcourt la trajectoire d’un choc artériel au niveau nanométrique, s’inspirant du travail des chercheurs du laboratoire U698 de l’Inserm dans le cadre du projet européen NanoAthero.

* Christophe Loyer, avec Sombre Propos, nous invite à fouiller du regard l’intérieur d’un cube dont le centre se dérobe toujours à nos yeux. Ses radiographies et skoténographies déclinent la rêverie autour de ce centre invisible

* C’est aussi à la scrutation qu’Aveuglement Aurélie Pertusot convie le visiteur. Ici, l’exploration se fait physique, des lampes suspendues permettront de découvrir, fragment après fragment, une fresque invisible dont l’imaginaire pourra reconstituer une vue d’ensemble.

* Scenocosme nous propose une œuvre interactive tactile et sonore, perceptible à deux ou plus : Contacts. En rendant audibles nos contacts électrostatiques, il s’agit de provoquer, bousculer les degrés de proximité que nous entretenons avec l’autre, connu ou inconnu.

* Nouveau : OU, de Marie-Julie Bourgeois
Une pièce de monnaie est suspendue en l’air, prête à tomber, côté pile : l’Europe, côté face : l’arbre de la liberté. La pièce oscille délicatement entre une face puis l’autre. OU interroge cet instant d’équilibre instable dans lequel nous nous trouvons perpétuellement.

Tirer à pile ou face, la banalité de ce geste est mise en scène et l’instant qui précède la bascule est observable. Le temps est gelé, la lévitation de l’objet nous permet d’apercevoir ce moment d’hésitation précieux, la pièce est suspendue dans cet instant d’incertitude. Le dispositif présente le comportement de l’objet soumis à des forces opposées qui s’exercent sur lui, le maintiennent en équilibre et le font vaciller. En se réchauffant, la pièce tombera délicatement sur l’une de ces faces. La chute résoudra le dilemme.

* Dans les vitrines de l’ESPGG, Dominique Peysson et Hsinli Wang présentent Hydrophily, une fresque de buée, fruit de leur collaboration avec Daniel Beysens de l’ESPCI ParisTech et Nikki Baccile du Collège de France, et d’un travail autour des propriétés hydrophiles/hydrophobes des surfaces.

* L’INVISIBLE DANS LA CULTURE

Et enfin, si notre fascination pour l’invisible est un point commun intergénérationnel, elle n’en est pas moins liée à notre culture. L’homme invisible, la cape d’invisibilité ou encore « Où est Charlie ? » : nous sommes en permanence confrontés à ces représentations de l’invisible.

Les Invisibles sont aussi au cœur de sujets de société. Pesticides, nanotechnologies, virus, web : exprimez-vous sur ces invisibles qui vous fascinent ou vous inquiètent.

* EVENEMENTS

Rencontres avec les artistes et les chercheurs, réflexions sur les enjeux de l’invisible, ses dangers mais aussi sa place dans l’imaginaire : des animations, séminaires et soirées événementielles seront organisés en parallèle de l’exposition Les Invisibles. Pensez à consulter notre programme !

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Envoyez-nous vos suggestions à cette adresse :
lesinvisibles-espgg@espci.fr


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Crédits de l’œuvre « OU » de Marie-Julie Bourgeois :
Programme informatique : Cyrille Henry
Manipulation : Omar Benyebka
Partenaire : EnsadLab Reflective interaction, Laboratoire de Physique des Solides (CNRS), Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes (ESPCI)
Remerciements : Julien Bobroff, Frederic Bouquet et Brigitte Leridon